Des Témoignages d’enfants survivants rwandais de la troupe danse théâtre d’Abusakivi au projet Criaeau : site de recherches & travaux

Pour rappel, le projet Criaeau, d’actualisation d’un genocide studies en France, est issu des Témoignages d’enfants survivants de Bisesero, troupe de Théâtre et Danse ABUSAKIVI, où, avec le récit de survies, les enfants ont demandé la création d’un Anti-Genocide Arts Center : c’est à dire, la création d’une structure actualisant le degré 1 d’enseignement à l’histoire de la Shoah, et concernant spécifiquement l’étude du génocide des Tutsi.

Avec le Master in prevention « genocide studies « , crée au Rwanda en 2012 par le gouvernement rwandais, c’est aussi le Agahozo Shalom Youth Village qui fut créer par un kibboutz israélien et Nathalie Portman, tel donc 2 structures répondant aux voeux des enfants.

Néanmoins, ayant recueilli le témoignage de Samuel Ufitimana Kinimba, en juillet 2008 à Kigali lors de la conférence intitulée  » Le génocide des Tutsi et les champs de reconstructions des savoirs « , j’ai décidé d’assumer une forme possible d’anti-genocide arts center en France, à l’issue des recherches sur le Livre d’Esther, en le projet Criaeau, présenté au gouvernement français dès 2012.

Ouvrant à la demande d’une création de structure de recherches collectives, académiques et avancées, le projet Criaeau a  » été accepté  » par le Ministère de l’éducation et de la recherche, enseignement supérieur, en 2014 ( NVB ) , sans pourtant de suites concrétisées : si ce n’est la création de la Commission Rwanda et ce jusqu’au Rapport Duclert : entre-temps, avec le Théâtre d’Or dès 2018, nous avons performé les lettres de survivant(e)s à la présidence de la République française, et, en laboratoire de recherches sur  » Esther 21 : une histoire d’Amour  » crée  » Esther 21 : Rwanda  » qui fut acceptée au Festival Ubumuntu international à Kigali en juillet 2019, soit deux ans avant que le président de la France avoue dans le même lieu du mémorial du génocide des Tutsi , l’immense responsabilité de la France dans le génocide, jusqu’avouer la vision raciste et ethniste, toujours impunie, ce qui demeure INACCEPTABLE.

Aussi, le rapport Duclert, critiqué jusqu’au Mémorial de la Shoah, outre nier gravement la responsabilité juridique de la France ayant collaboré avec les génocidaires, ouvre sur la création ….d’un centre de recherches : là, le Mémorial de la Shoah a  -cette année – annoncé avoir ouvert le centre  » Raphaël Lemkin » , avec les archives du génocide des Arméniens, archives de l’Histoire de la Shoah, archives du génocide des Tutsi au Rwanda.

Ainsi le projet Criaeau, aurait été  » réalisé  » en France …! mais, car il y a un mais, nous ne sommes pas satisfaits des conclusions illégales du rapport Duclert, quand les historiens ont cru pouvoir se mettre à  la place des Juges français et de la Justice.

Comme nous pensons encore, et jusque dans le rapport aux Arts, qu’un centre spécifiquement dédié à l’étude de la complicité de la France dans le génocide des Tutsi, doit être créer en France, au su et vu de l’immensité de l’impensé, du retard de la Justice et de ce qu’a représenté, 50 ans après la Shoah, ce cas de récidive de génocide, 50 ans après les crimes dits de Vichy : puisque et parce que, l’application du Droit International, après 30 années de négationnisme d’état en France, a été très déconsidéré, donnant lieu à des dérives, des courants négationnistes, d’autres cas de récidives et une régression intellectuelle, morale et éthique majeure, observable dans le monde d’aujourd’hui, jusque l’écocide.

Cette déresponsabilité de la Communauté Internationale nous oblige à réparer, à étudier, des études critiques à l’interdisciplinaire, 15 ans après le conférence internationale de 2008, ce qui a été produit de nouvelles études, démontrant la fausseté d’anciens paradigmes comme ouvrant à l’acceptation de nouvelles coupures épistémologiques refondatrices, en accord de surcroit avec les rapports du GIEC.

C’est ainsi que le projet Criaeau se poursuit, tel qu’encore l’association Cauri à Bordeaux a obtenu un lieu, et devrait accueillir les archives de Jacques Morel, d’une étude en partie niée donc, qui pourtant établi profondément la complicité française dans le génocide.

En cette année de 30 ème commémorations internationales, voici donc encore, de nouveaux témoignages, d’enfants fille survivante, devenue femme, qui publie aux USA, depuis les faits reconnus dans la région de Bisesero : à savoir de très grands massacres où des français, soldats mercenaires auraient participé au génocide, quand sur ces collines des dizaines de milliers de Tutsi survivaient en une résistance littéralement héroïque.

Et c’est justement, par Samuel enfant survivant de Bisesero, que nous a été communiqué la nouvelle de cette publication du docteure Clémentine Nsengui.

Pour nous, rien n’est terminé : les enquêtes en France, sont toujours en cours.

Depuis les publications de Farnel et Boudiguet, sont documentés la participation de soldats français dans le génocide, à Bisesero.

Nous ne baisserons jamais les bras : nous exigeons Justice, réparations, centre de recherches comprenant encore le rapports aux Arts.

Notre étude sur Pierre Leroux est encore notre contribution en ces  » genocide studies « , et participe d’une réflexion active en cette 30 ème année de commémorations en France.

Une nouvelle création Art en Théâtre est déjà en cours , avec une comédienne du Théâtre d’Or, Cécile Duval, sur une textualité mettant en rapport, les féminicides actuels où les femmes se nomment elles-mêmes survivantes de viols, et donc ce que des femmes rwandaises ont témoigné, jusque des plaintes à la Justice française, d’avoir été violées pendant le génocide des Tutsi, par des soldats français : Gaël Faye en a produit un documentaire passé récemment sur Arte, sans que pourtant ces plaintes de femmes rwandaises, n’aboutissent.

La docteure Annie Faure en France qui a soutenue ces femmes rwandaises violées par des soldats français, a gagné un procès contre le courant négationniste français, démontrant que malgré une complicité des politiques français entre eux et avec les militaires concernés, il existe en France, des gens très courageux, femmes et hommes, artistes, qui combattent toujours pour Justice soit rendue.

La presse française devrait se responsabiliser en cette 30 ème année de commémorations, pour briser l’omerta et le tabou, nauséabonds en France, et oser produire, débats, rencontres, émissions, documents, enquêtes, bilan, critiques, et réflexions ouvertes pour que les françaises et les français eux aussi se responsabilisent, en comprenant bien, que la France comme la communauté internationale, ne peuvent se satisfaire d’une impunité dégueulasse, de la négation de faits, de témoignages de victimes, sans régresser depuis 30 ans, tel que , de l’écocide aux guerres et  » nouveaux génocides « , l’actualité nous démontre le  » suicide de l’Humanité  » : penser le dossier Rwanda en France, c’est réparer et soigner l’actuel de l’Humanité malade : le Procureur Jackson au Tribunal de Nuremberg avait dit :  » Si l’humanité récidive dans un génocide, elle n’y survivra peut-être pas  » : beaucoup trop de crimes contre l’Humanité ont été perpétrés après la Shoah, malgré les Lois ONU UNESCO, et le cas du Rwanda a au moins été reconnu, donnant lieu à une jurisprudence qui ouvre , en DROIT INTERNATIONAL, aux réparations : personne ne peut nier celles-ci sans chuter profondément : il est plus que grand temps que la France et la Communauté internationale se responsabilisent : cette année de 30ème commémorations pourrait ouvrir à cette Responsabilité de nos jours exigée, vu l’actuel des régressions aussi immondes qu’innacceptables.

Inachevé…

Laurent Beaufils.

LBSKMC-CRIAEAU IGSC E3R3 : Témoignages d’enfants survivant(e)s de Bisesero, susceptibles donc d’avoir vu des  » soldats mercenaires français  » les 13 et 14 mai 1994. Une publications aux USA, qui chercherait une Maison d’éditions en France …

 » Spared: The Launch Team  » : Témoignage d’une enfant survivante de Bisesero / Abusakivi Criaeau

A New Years message from Dr. Clementine Msengi:
Dear Friend,
I want to wish you and your loved ones a fantastic new year. I am very grateful for what continues to unfold in my life, most importantly, I thank God for the gift of life!
I am thrilled to share that my book, « Spared: Escaping the Genocide in Rwanda and Finding a Home in America, » will be released to the public on January 23, 2024. As you may recall, in 1994, Rwanda was the scene of a devastating genocide, where over a million people were slaughtered in 100 days. My native country’s picturesque landscape of a thousand hills was transformed into a horrific scene of violence and death, which also claimed the lives of my family members. This event sent me into hiding. During one terrible night in hiding, I made a desperate silent prayer and promise to God.
“My strength is gone, and I am totally helpless. If you save me, God, I will tell the world about your mighty works for me for the rest of my life.”
In « Spared, » I recount the harrowing experience of evading death while in hiding and my subsequent resettlement in America, where I have flourished as an educator, mentor, and inspirational speaker.
The upcoming thirtieth commemoration of the Rwandan genocide in 2024 provides a poignant moment for reflection and dialogue, which my book aims to promote. I believe that the journey I share will ignite conversations about hope, endurance against hatred, faith, forgiveness, and resilience. My narrative strives to enhance understanding of our shared human experiences, emphasizing the power of love, faith, and peace.
I thank you for joining my launch team and helping spread the message contained in Spared widely. If you are unfamiliar with me and would like to hear my journey and passion personally, please feel free to reach out to me on this page and I will respond.
I would also appreciate hearing how I can support YOU in the pursuit of YOUR vision and goals.
With gratitude,
Clementine Msengi, Ed. D.
Visiting Assistant Professor,
Center for Doctoral Studies in Educational Leadership
LAMAR UNIVERSITY, Beaumont, Texas